POD GENERATION (THE)
editDans un futur proche où toutes les idéologies ont été broyées par l’ultra-libéralisme total, Rachel et Aly vivent un amour parfait grâce aux bienfaits de l’intelligence artificielle à domicile. Tous leurs besoins sont satisfaits grâce à cette femme de ménage cybernétique : ce qu’il faut manger, ce qu’il faut porter, ce qu’il faut faire, quand il faut travailler, comment il faut travailler, relever la planche des toilettes, éviter de penser à gauche, tourner à droite… Tout est géré par la technologie. Lorsque Rachel – qui a toujours rêvé d’avoir un enfant – reçoit une promotion bien méritée, son patron lui propose de payer en partie une grossesse artificielle au “Womb Center” dans le cadre de ses avantages sociaux, afin qu’elle reste conforme à l’image de la femme américaine qui réussit. En gros, elle se paie un utérus artificiel détachable, ou un « pod », et se débarrasse du même coup des vergetures, des gonflements de pied et des fringales incontrôlables, tout en restant au top de sa productivité professionnelle. Le seul frein, c’est Aly, son botaniste de mari. Un mec un peu trop « old school », qui préfère de loin le miracle de la biologie humaine à ce Tamagotchi hors de prix…
13 ans après être passée nous dire bonjour au BIFFF avec COLD SOULS, Sophie Barthes est de retour à Bruxelles avec une satire dystopienne délicieusement glaçante. Franchement, jusqu’où est-on prêt à domestiquer notre nature(l) pour un pseudo-confort purement idéologique ? Emilia Clarke (GAME OF THRONES) et Chiwetel Ejiofor (12 YEARS A SLAVE) vont vous démontrer avec brio le côté artificiel de l’intelligence moderne…
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