POPE’S EXORCIST (THE)
editEn 1987, le Vatican est en pleine crise. D’un côté, des jeunes prélats aux dents longues – plus tendance Séguéla que François d’Assises – cherchent à pimper l’image poussiéreuse de l’Eglise, en dégraissant des postes tels que celui du père Gabriele Amorth, exorciste officiel du Vatican. Pas assez glamour, selon eux… De l’autre, on a le Pape – conscient dans son infinie sagesse que le Bien ne peut exister sans le Mal – qui décide d’envoyer son mercenaire en soutane en Espagne, pour étudier le cas étrange d’un enfant qui souffrirait d’un mal un peu plus hardcore qu’une simple angine de poitrine. Une fois sur place, le père Amorth découvre une ancienne abbaye prête à être restaurée en auberge, et un gamin particulièrement grossier. Mais bon, Amorth en a vu d’autres : ce ne sont pas trois insultes en latin et un crucifix renversé qui vont l’impressionner. Pourtant, il va très vite comprendre que son adversaire est loin d’être un gueux démoniaque de seconde zone. Surtout quand il découvre un secret pas chrétien du tout que le Vatican essaie d’enfouir sous le tapis depuis l’Inquisition. Alors, pas glamour, son poste, qu’ils disaient ?
L’exemple parfait d’une séance idéale au BIFFF ? Un scénario inspiré des ouvrages du fameux père Gabriele Amorth – plus de 50.000 exorcismes au compteur quand même, et sujet d’un docu réalisé par William Friedkin en 2017 -, Julius Avery (OVERLORD) à la réalisation et Russell Crowe, absolument phénoménal dans le rôle principal ! Si vous aimez le frisson à l’ancienne, qui va droit au but et qui braconne carrément du côté du DA VINCI CODE, vous allez être plus que servis…
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