LONELIEST BOY IN THE WORLD (THE)

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By Chakalol

Autiste social surprotégé par sa mère, Oliver passe son temps à regarder les épisodes d’Alf dans sa maison au design cupcake fraise-bonbon, capable de terrasser un diabétique au premier regard. Mais, lorsque sa mère finit accidentellement empalée sur un nain de jardin, son monde s’écroule. Oliver se sent désormais horriblement seul. Sans famille, sans ami. Juste Alf et une assistante sociale un peu trop zélée, qui lui donne une semaine pour créer du lien social avec l’extérieur, faute de quoi elle le fout à l’asile. Mais une semaine, c’est court pour passer de l’ermite zarbi à la coqueluche du coin… Alors, Oliver choisit une option plus pragmatique, pour ne pas dire radicale : il décide de déterrer quatre cadavres encore chauds, et les rapatrie dans son doux cocon pour immortaliser ce merveilleux lien social sur Polaroïd. Mais, au petit matin, quelle n’est pas sa surprise de découvrir ces morts bel et bien vivants, en train de se faire un bon petit déj’ de champion pour entamer cette belle journée…

Un scénario pareil, ça sent le terreau idéal pour y disséquer les origines d’un tueur en série en devenir. Pourtant, Martin Owen braque sa réalisation à 180 degrés pour en faire une satire de sitcom aux couleurs pastel, imagine grosso modo un épisode de THE WALKING DEAD avec une ambiance plus proche de HAPPY DAYS et délivre, à travers ce conte de fées complètement atypique, un message poignant sur le deuil et le passage à l’âge adulte !

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